Wedding Ring par Ruddington

Selon nos confrères du journal Français Le Monde  :

Le gouvernement britannique s’apprête à donner son feu vert à la célébration d’unions entre homosexuels dans des édifices religieux, une décision qui sera toutefois laissée à l’appréciation des différentes communautés, a-t-on appris, vendredi 7 décembre, de source gouvernementale.

Sans surprise, Le Monde nous apprend que le projet envisagé qui n’a rien de coercitif est loin de faire l’unanimité parmi les communautés religieuses.

Plusieurs Églises, comme l’Église anglicane et l’Église catholique, ont déjà fait part de leur opposition, lors de la consultation menée par le gouvernement cet été. La question divise aussi le Parti conservateur du premier ministre, David Cameron. Mais d’autres groupes religieux comme les Quakers et certains courants libéraux du judaïsme sont ouverts aux mariages entre personnes du même sexe.

Il s’agit là d’une nouvelle illustration du débat en faveur de l’égalité  qui agite de nombreux pays.

Vu de Tostaquie, on regarde avec amusement nos voisins Français débattre du mariage pour tous, dans des termes souvent très  exagérés.
L’exemple le plus comique est probablement celui de Christine Boutin, la présidente du Parti Chrétien Démocrate qui n’a pas hésité à déclarer :

 le mariage et l’adoption pour les homosexuels sont une bombe à retardement. C’est la destruction de la société qui est en cause. C’est une question de civilisation. [source]

 Deux personnes de sexe différent ou de même sexe peuvent contracter mariage.

Ainsi que le rappellent nos confrères de Courrier International « l’Espagne et le Portugal, pays pourtant très catholiques, ont fait de même. »

Loin de ces vaines polémiques, la Tostaquie se place quant à elle une fois de plus à l’avant-garde des nations.

Est-il besoin de rappeler ici que les thèses abolitionnistes de la militante féministe Tostaque Sibylline De Groot remportent un très vif succès dans notre pays ?

Celle-ci a fort justement rappelé que le mariage est un héritage de sociétés patriarcales dont la finalité première est d’assurer la transmission du patrimoine en distinguant les enfants légitimes et les enfants naturels.

Dans nos sociétés modernes, où le divorce est chose fréquente, le caractère sacré du mariage a largement perdu de sa superbe.
Dès lors qu’il n’y a plus guère de différence entre les enfants légitimes (issus du mariage) et les enfants naturels (conçus hors mariage) l’institution du mariage n’a plus une grande utilité sociale.

Dans ces conditions, la question de l’abolition du mariage se pose de plus en plus vigoureusement en Tostaquie afin de parvenir à une égalité réelle entre hommes et femmes.

 Cette idée suscite, sans surprise, un large rejet de la part de nombreux lobbys conservateurs.

Ceux ci s’inquiètent, en l’état des lois antiracistes récemment adoptées par le gouvernement Tostaque de n’avoir plus de minorité à opprimer, et réclament une possibilité légale de discriminer les gauchers.

En l’état des informations dont nous disposons, il ne semble pas que le Conseil des Neuf de Caille se soit pour l’heure saisi d’un projet de loi abolissant le mariage.

Des rumeurs persistantes semblent toutefois indiquer qu’une annonce pourrait être faite très prochainement à ce sujet.

Dans l’attente, nous invitons nos lecteurs à participer ci-dessous à un sondage sur cette question.

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