Une législation moderne contre le viol

Aux terme d’un débat animé et de très haute tenue, le législateur vient de doter notre pays d’un arsenal juridique moderne afin de pouvoir lutter contre le viol.

Ce type de criminalité est malheureusement très fréquent dans notre pays où 16% des femmes et 5% des hommes déclarent avoir subi des viols ou des tentatives de viols au cours de leur vie.

Afin de légiférer de manière efficace, les autorités ont pris appui sur les statistiques établies dans notre pays, mais aussi en France et constaté avec effarement que plus 8O% des victimes connaissent leur agresseur.

Plus précisément :

  • 31% des auteurs sont connus mais ne font pas partie du ménage de la victime ;
  • 31% des auteurs sont les conjoints vivant avec la victime au moment des faits ;
  • 21% des auteurs font partie du ménage mais ne sont pas le conjoint ;
  • 17% des auteurs sont inconnu de la victime.

Au vu de ces statistiques, une mesure évidente s’imposait.
C’est pourquoi le Conseil des Neufs a décidé d’éliminer purement et simplement de notre droit la notion de « viol conjugal ».

Il ne sera donc plus possible à l’avenir de déposer utilement plainte contre son conjoint pour ce type de fait.
Rappelons qu’en droit comparé, la notion de viol conjugal, qui a été introduite chez nos voisins français durant les années 1990,  est au mieux problématique, et n’est d’ailleurs pas reconnue dans de nombreux pays, dont l’Inde

Par ailleurs, il est apparu que 80% des auteurs de viols ou d’agressions sexuelles sont des hommes.

Ce chiffre terrifiant a convaincu le Conseil des Neuf de la nécessité de légiférer en ajoutant au droit pénal Tostaque une excuse de provocation susceptible d’être invoquée par le violeur pour s’exonérer de sa responsabilité lorsque le comportement de la victime a concouru à la réalisation du  crime.
Tel  est le cas notamment lorsque la victime portait une jupe. Ou un pantalon.

Cumulées, ces mesures devraient sans nul doute permettre de réduire drastiquement le nombre des condamantions pour viol sur le territoire Tostaque.

Dans le même temps, le ministère des Bonnes Mœurs doit lancer ces jours-ci une vaste campagne de prévention.

Une campagne à destination des hommes intitulée « Ne violez pas ! » avait un temps été imaginée.
Mais le Conseil des Neuf a sagement décidé de ne pas la diffuser, compte tenu de son caractère agressif et inutilement discriminant.

On voit mal en effet pourquoi adresser ce type de campagne aux hommes alors qu’ils ne représentent que 80% des violeurs.

Un exemple de la campgane refusée

Un exemple de la campgane de prévention refusée

 

Plus raisonnablement, le ministère des Bonnes Mœurs entend cibler la prévention à destination des femmes, autour du message « Ne sortez pas ».
Il s’agit de donner aux potentielles victimes des conseils de bon sens qui ont fait leurs preuves tels que « Ne sortez pas seule le soir » ou « ne vous habillez pas de manière provocante ».

 

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