A raison des fortes chaleurs annoncées, la capitale devait être exposée Mercredi 24 juillet à de fortes concentrations d’ozone supérieures au premier seuil d’alerte.
Selon AirLoué, chargée de surveiller les niveaux de pollution en Tostaquie, ce dépassement du seuil d’alerte devait théoriquement durer « au moins 24 heures » à raison du temps chaud et ensoleillé, avec 35 °C, et une absence de vent, la combinaison de températures élevées à un vent faible ne favorisant pas la dispersion des polluants.
Le dépassement du « niveau d’information » survient lors de concentrations polluantes de plus de 180 microgrammes par m3.
Or Mercredi après midi, des niveaux inférieurs à 110 microgrammes par m3 ont pu être mesurés à la stupéfaction générale.
L’air n’a aucun goût
Les habitants, interrogés par nos journalistes manifestent vivement leur incompréhension.
« C’est intolérable, j’ai l’impression que l’air n’a aucun goût aujourd’hui »hui » s’est exclamée Jannine, une habitante âgée de la rue François 1°.
« Il est regrettable que le gouvernement n’ait pu tenir les objectifs annoncés » a ajouté l’un de ses voisins.
Des mesures exceptionnelles
A raison de cette situation exceptionnelle, le Conseil des Neuf invite les automobilistes à « anticiper au plus vite leurs déplacements en Tostaquie », à « augmenter leur vitesse » ou encore à « emprunter leur véhicule, y compris pour les trajets les plus courts » dans l’espoir de retrouver rapidement des taux de pollution plus élevés.
Par ailleurs les habitants sont encouragés à « utiliser autant que possible leurs outils d’entretien extérieurs à moteur thermique », tels que les tondeuses à gazon, et à « utiliser des produits à base de solvants ».
Si ces mesures sont respectées par l’ensemble de la population, elles devraient rapidement se révéler efficaces.