Nos confrères du journal français le Monde rappellent qu’actuellement :
« Mis en cause après la découverte de paiements en liquide suspects pour un total de 20 000 à 25 000 euros et l’existence d’un virement de 500 000 euros sur son compte en banque, Claude Guéant tente de se défendre sur deux fronts. »
Dans ce contexte, notre directeur de la rédaction, F. E. Follet a pu obtenir un entretien exclusif qui jette une nouvelle lumière sur cette bien mystérieuse affaire.
Bonjour, comment pouvons nous vous présenter à nos lecteurs ?
Je suis Gaius Barbe et je suis Avocat au Barreau Tostaque de Loué depuis bientôt un an.
Vous m’avez indiqué plus tôt que vous avez rencontré Claude Guéant…
C’est cela. J’ai eu l’occasion de lui rendre visite par deux fois au moins au ministère de l’intérieur. J’avais des informations à lui communiquer à propos de mes voisins… Enfin, vous comprenez…
Absolument. Et c’est en cette occasion qu’il vous a montré l’un de ses tableaux ?
Il trônait au dessus de lui lorsqu’on entrait dans son bureau, c’était un dessin extrêmement original. Je n’avais jamais rien vu de tel. M. Guéant a tout de suite remarqué qu’il me plaisait. Et c’est tout naturellement qu’il m’a proposé de l’acheter. Ce que j’ai été trop heureux d’accepter.
Vous ne vous êtes pas méfié ?
Certainement pas. Il était ministre de l’intérieur de la France. Comment vouliez-vous que je le soupçonne d’être malhonnête ? Lors de ma seconde visite au ministère nous avions déjà réglé par téléphone tous les détails de la transaction.
La somme était importante ?
Pas loin d’un million d’euros. J’ai vendu une maison de famille afin de lui payer cette somme. Ma mère ne s’en est jamais remise.
Quand avez vous découvert la supercherie ?
Cette semaine. Lorsque les journaux ont commencé à parler de Claude Guéant j’ai été faire expertiser le tableau qui je lui avais acheté.
Et là, c’est une énorme surprise…
L’expertise a révélé qu’il s’agissait d’un dessin d’enfant. Réalisé aux crayons de couleur, probablement par le petit-fils de M. Guéant. D’après l’expert, la « toile » est censée représenter un éléphant. Ou une patate suivant la manière dont on la retourne.
Ce témoignage poignant est de nature à lever totalement les soupçons qui pèsent sur M. Guéant.
Loin d’être un individu malhonnête, celui-ci se révèle en réalité être un extraordinaire vendeur de tableaux.
D’autres journalistes moins scrupuleux auraient arrêté à ce stade leurs investigations, mais la rédaction de Plumes de Caille a une nouvelle fois fait preuve de la ténacité légendaire qui la caractérise et la fait sortir du lot médiocre de la presse contemporaine. Nous sommes ainsi en mesure de révéler à nos fidèles lecteurs que le petit-fils de Claude Guéant a fait des progrès considérables en coloriage depuis l’exécution du chef d’œuvre évoqué lors de l’interview ; on peut donc légitimement s’attendre à ce que ladite toile vaille très prochainement bien plus qu’un petit million d’euros sur le marché de l’art. Si un reproche peut être adressé à l’ex-ministre de l’Intérieur, c’est bien d’avoir bradé une telle pépite !
C’est ainsi que, loin du réquisitoire dressé contre Claude Guéant par les Saint Just à carte de presse, notre enquête révèle au contraire l’image d’un homme altruiste, pudique et discret, amoureux désintéressé de l’art…en bref un homme intègre, à mille lieues des caricatures dont regorge la presse de ces derniers jours.
J’ai des preuves en ma possessions du complots dont est victime monsieur géant je le jure sur le coran monsieur Sarkozy aussi a été victime c’est un complots médiatiques