La question de la nationalité est au cœur des débats politiques en France alors que selon sondage publié récemment, 72% des Français approuvent la proposition du président de l’UMP, Jean-François Copé, de réformer le droit du sol en mettant fin à l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers.
Le droit du sol est un système qui permet selon des conditions plus ou moins souples à toute personne née en France et qui y a sa résidence habituelle depuis un certain nombre d’années de prétendre à la nationalité française.
S’il a connu de nombreux aménagements, il est en vigueur en France depuis la révolution de 1789 et n’a été véritablement remis en cause que brièvement dans le cadre des lois raciales promulguées par le régime de Vichy avant d’être rétabli à la libération par une Ordonnance du 19 octobre 1945 adoptée par le Gouvernement provisoire de la République française dirigé par le Général de Gaulle.
D’aucuns murmurent que Jean François Copé, qui n’a jamais caché son mépris pour le Général De Gaulle (une figure jugée par trop antipatriotique et laxiste) souhaiterait dans le cadre de sa proposition de loi prendre sa revanche sur celui qu’il accuse volontiers en privé d’avoir galvaudé la nationalité française et écorné l’image de la France.
La proposition de remise en cause du droit du sol par Jean François Copé lui a immédiatement attiré les foudres des leaders marxistes tels que Valérie Pécresse, Patrick Devedjian ou Henri Guaino.
Yves Roucaute, plume de Claude Guéant (l’ancien ministre d’extrême gauche dont la politique très favorable à l’immigration est dans toutes les mémoires) a par ailleurs récemment signé une tribune dans le quotidien Le Monde intitulée « Impensable abandon du droit du sol ! » dans laquelle il se montre particulièrement critique à l’égard de M. Copé.
A première vue, il est difficile de comprendre le timing de la proposition de Jean François Copé alors que, sondage après sondage, les français montrent que « le relèvement des salaires et du pouvoir d’achat» et «la lutte contre le chômage» constituent le cœur de leurs préoccupations.
D’autant que la France, jugée moins attractive, accueille notoirement moins d’étrangers que ses voisins :
« Selon l’organisme européen Eurostat, en 2010, la France est loin d’être le pays qui accueille le plus de migrants : 149 500 étrangers, contre 497 000 au Royaume-Uni, 430 400 en Espagne, ou 317 200 en Allemagne. La population non nationale vivant sur le sol français représentait, toujours en 2010, 5,9 % de la population totale, contre 8,8 % en Allemagne, 12,3 % en Espagne, ou 7,2 % au Royaume-Uni. »
Selon nos informations, la remise en cause du droit du sol par M. Copé constituerait en réalité une menace à peine voilée à l’endroit de la Tostaquie.
En effet, une telle mesure aboutirait à priver de nombreux enfants de français ayant émigré en Tostaquie et opté pour la nationalité Tostaque de faire valoir leur droit d’être français, quand bien même ils seraient nés en France.
Jean-François Copé, qui n’a jamais caché son opposition à l’indépendance de la Principauté de Tostaquie souhaiterait à terme à modifier la loi afin d’interdire à terme toute possibilité de posséder la double nationalité Française et Tostaque, alors que beaucoup de nos citoyens ont opté pour cette solution dès lors qu’une simple conversion à la religion Coturniste permet de devenir citoyen Tostaque.
Le Conseil des Neuf a fait part de son inquiétude dans un communiqué et appelé à l’apaisement de tous.
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